Région Littoral Sud du Pérou. Informations et tourisme.
Géographie, climat, histoire, fêtes, patrimoine, musées, monuments, hôtels, transports, environs.
VILLE D’AREQUIPA
Arequipa concentre un grand nombre de sites historiques du Pérou, précolombiens et coloniaux. Entourée d’immenses volcans comme le Misti, Chachani ou le Pichu Pichu, la ville se dresse à 2 363 m d’altitude sur les pentes du sud-ouest de la cordillère des Andes. Elle est surnommée la cité blanche en raison de la couleur laiteuse de la pierre volcanique, utilisée pour bâtir son centre historique.
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TORO MUERTO
Toro Muerto est situé dans la vallée de Majes, à 150 km au nord-ouest d’Arequipa. On y trouve près de 6 000 pétroglyphes de la culture huari. Il s’agit de dessins symboliques gravés sur 4 km de long et 250 m de haut dans la roche volcanique. Ils représentent des plantes, des animaux, des formes anthropomorphes et géométriques.
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VALLÉE DE MAJES
La vallée de Majes se trouve dans la province de Caylloma, à 178 km d’Arequipa, soit 3 heures de route Panaméricaine en direction de Lima. Elle naît de l’union entre le río Colca et l’Andamayo. Elle s’étend sur 80 km, et atteint par endroits 6 km de large. C’est un oasis de verdure autour du río, au milieu d’une zone désertique qui reçoit moins de 50 mm de précipitations annuelles. Elle a développé des cultures de riz, blé, pomme de terre, haricots et maïs lors des dernières décennies. Sa spécialité reste les écrevisses pêchées dans la rivière.
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CAÑON DE COLCA
Le cañon du Colca est l’un des plus profonds du monde, avec ses 3 400 m de profondeur. Les civilisations précolombiennes ont aménagé les pentes abruptes de sa vallée en terrasses de culture, ce qui forme un superbe patchwork de couleurs au printemps. Réputé pour abriter des condors, le cañon du Colca vaut surtout la visite pour ses pittoresques villages comme Yanque et Chivay.
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CHIVAY
Chivay est le principal des 16 villages du canyon du Colca. Perché à 3 635 m d’altitude, il est historiquement peuplé par l’ethnie Collaguas issue des Aymaras de la culture Tiahuanaco et par l’ethnie Cabanas, descendante de la culture Huari. Chacune des communautés se distingue d’ailleurs par son chapeau. Les traditions sont restées très vivaces, et l’on peut voir la danse guerrière de la Wifala, qui remonte à la culture Tiahuanaco ; les danseurs, appelés wititis, portent des jupes de femme en signe de résistance à l’interdiction par les colons espagnols de se vêtir de leurs tuniques de l’époque.
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YANQUE
À 10 km de Chivay, le village de Yanque est construit à 3 417 m d’altitude. Son église de l’Immaculée Conception est un des plus beaux exemples d’architecture baroque métisse de la région. Édifiée une première fois en 1560, elle a été reconstruite en 1690 après les dommages terribles d’un tremblement de terre. Elle comporte notamment de beaux retables naïfs et une fresque autour des fonds baptismaux.
CANYON DE COTAHUASI
Le canyon de Cotahuasi, situé à 400 km au nord-ouest d’Arequipa, est plus éloigné que le canyon de Colca. Mais il est aussi plus à l’écart des sentiers battus, et encore plus profond, avec 3 535 m de dénivelé. C’est aujourd’hui une aire naturelle protégée, ce qui permet de profiter d’une biodiversité étonnante, notamment pour qui sait reconnaître les herbes médicinales. Il est nécessaire de s’être auparavant accoutumé aux effets de l’altitude, puisque la route reste plusieurs heures à plus de 4 000 m et passe par le col de Punta Arma à 4 800 m avec une belle vue sur le volcan Coropuna.
RÉSERVE SALINAS Y AGUADA BLANCA
La réserve nationale de Salinas y Aguada Blanca protège 367 000 hectares de beaux lacs et salines à une heure trente de route d’Arequipa. Elle s’étend entre les volcans Chachani, Ubinas, Picchu Picchu et Misti dont le sommet enneigé se démarque des autres. Sa pampa Cañahuas est l’habitat de nombreux guanacos, vigognes, renards et oiseaux. Le lac Salinas abrite des flamants roses, en plus de toutes les sortes de canards du lac de l’Indio.
NAZCA
Pourtant peuplée depuis des millénaires et berceau de la culture nazca, la ville de Nazca n’a été fondée qu’avec la colonisation espagnole. Capitale de la région du même nom, elle est située au centre du littoral sud péruvien, dans une vallée désertique à 520 m d’altitude. Le tremblement de terre du 12 novembre 1996 a provoqué la destruction de 8 000 bâtiments. Ses principales ressources sont l’exploitation minière et l’agriculture, permise depuis des siècles par d’ingénieux systèmes d’irrigation. Actuellement, c’est surtout la manne touristique des visiteurs des lignes de Nazca qui fait vivre la ville. Elle est aussi réputée pour son alcool de raisin, similaire au pisco mais qui porte le nom de la ville. La boisson nazca aurait été inventée par les esclaves africains qui travaillaient dans les grandes estancias de la région. La fête patronale de la ville a lieu du 29 août au 10 septembre, et fait mémoire de la découverte en 1810 d’une représentation de la Vierge espagnole de Guadalupe échouée dans un coffre de bois sur la plage de San Nicolás.
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LIGNES DE NAZCA
La Pampa del Ingenio qui entoure Nazca abrite des géoglyphes mystérieux. Il est possible d’admirer une portion des lignes du lézard, de l’arbre, des mains et de la grenouille en montant sur la tour métallique de 12 m de haut réalisée en 1976 par Maria Reiche vers le kilomètre 420 de la Panaméricaine. La colline voisine surplombe une cinquantaine de lignes, mais le meilleur point de vue reste à bord d’un avion depuis l’aérodrome de Nazca situé au sud de la ville. Il est conseillé de survoler les lignes le matin, avant que le ciel ne se trouble avec les brumes de chaleur. Les turbulences occasionnées par les vents de sable peuvent inopinément retarder des expéditions.
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LIGNES DE PALPA
Les lignes de Palpa se trouvent à 30 km au nord de Nazca, dans le district de Lilipata. Le mirador de Llipata permet de distinguer des figures gigantesques géométriques, zoomorphes ou anthropomorphes. Réalisées il y a des milliers d’années par la culture paracas, ces géoglyphes un peu moins connus que ceux de Nazca sont de 200 à 500 ans plus anciens. Ces immenses figures sont très fragiles, puisque la moindre empreinte sur la couche pierreuse superficielle brouille le tracé des dessins. Leur excellente conservation est due à l’absence quasiment totale d’érosion par la pluie ou le vent dans cette zone désertique. La présence humaine a par contre fait des dégâts irréversibles, heureusement limités grâce à la grande œuvre de sensibilisation et de protection initiée par Maria Reiche toute sa vie durant.
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NÉCROPOLE DE CHAUCHILLA
La nécropole de Chauchilla est un endroit unique au Pérou, où les momies sont toujours visibles dans leurs tombes sur site au milieu du désert, à 27 km au sud de Nazca. Ce n’est qu’en 1997 que Chauchilla a été classé, afin de protéger les tombes des pillages. Cet immense cimetière a abrité des centaines de corps des cultures huari, nazcas et ica – chincha entre le IIe siècle avant J.-C. et le Xe après J.-C.
Sur 2 km², des fosses creusées dans le sable abritent des momies, maintenues en position fœtale grâce à des cordes et dans un état de conservation incroyable, grâce au climat sec et à l’embaumement traditionnel. Les belles parures de plumes qui devaient surmonter leurs longues tresses, les céramiques raffinées déposées en offrande et les somptueux textiles qui enveloppaient leur corps ont malheureusement été massivement pillés avant que les archéologues ne puissent les étudier.
CITÉ RELIGIEUSE DE CAHUACHI
Cahuachi est la principale cité religieuse nazca, située à 32 km au sud-ouest de la ville de Nazca. Son importance se note dans l’étendue du site, 24 km², le grand nombre de pyramides qu’il abrite et la longue période d’occupation, de 4200 avant J.-C. à 450 après J.-C. Une pyramide centrale surplombe les 6 complexes architecturaux et la vaste place de cérémonies de 1 500 m². On peut visiter le secteur monumental composé de 5 pyramides, entourées d’une enceinte partiellement démolie. La pyramide majeure, dont la base mesure 110 sur 90 m, s’élève de 40 m par 6 terrasses de briques d’adobe. Le temple appelé Escalonado tient son nom de sa frise de motifs en escalier. Les vestiges trouvés lors des premières fouilles archéologiques ont mis au jour de précieux tissus, bijoux et céramiques. Des objets importés de zones lointaines, comme des parures en pierre d’obsidienne et coquillage spondylus, ainsi que des coiffes en plumes de perroquets témoignent d’un important commerce mené par l’élite de l’époque. Plus d’une trentaine de tumulus sont encore à dégager du sable pour en savoir plus sur cette culture nazca.
PAREDONES, NAZCA
Les Paredones de Nazca se situent à 2 km de la ville actuelle de Nazca, au pied des montagnes Altos de Nazca. Ils datent de l’âge d’or de l’expansion de l’empire inca sous Túpac Yupanqui, à la fin du XVe siècle. Ce lieu de résidence du représentant de l’Inca était un centre administratif important, qui s’étendait sur 2 km de long et permettait de contrôler la zone comprise entre le littoral et la sierra.
Bâti sur les fondations héritées des cultures nazca et huari, il présente un agencement typiquement inca, autour d’une grande place en forme de trapèze, et deux autres plus modestes. C’est le seul site du littoral du sud péruvien doté des murs épais en pierre taillée caractéristiques du savoir faire inca, dont ils tirent leur nom. On peut distinguer l’emplacement des divers édifices, dont un temple du soleil qui devait surplomber l’escalier de pierre central. Tout autour, des demeures plus humbles et des tombes, moins bien conservées, parsèment le site sur 2 km².
AQUEDUCS DE CANTALLOC
Les aqueducs de Cantalloc se trouvent à 7 km au sud-est de Nazca. Ce système hydraulique complexe se compose d’un réseau de canaux semi souterrains qui conduit l’eau de la nappe phréatique aux puquios, sortes de grands bassins de pierre. Des regards permettent l’accès à l’intérieur de ces canaux parfois profonds de 10 m, pour assurer leur entretien ainsi que leur aération naturelle.
Leur construction en galets étroitement assemblés est si résistante et ingénieuse qu’elle a mieux résisté au séisme de 1986 que le système moderne d’approvisionnement en eau de la ville de Nazca. On peut distinguer 2 sortes d’aqueducs : les plus simples sont rectilignes et ouverts, tandis que les plus élaborés sont circulaires et semi fermés grâce à des murets en spirale d’un diamètre de 20 m. Le site de Cantalloc abrite aussi quelques géoglyphes aux motifs géométriques, alternant aiguilles et triangles.
MUSÉE ANTONINI, NAZCA
Le musée Antonini se situe à Nazca, à 1 km de la place d’armes. Ouvert en 1999, il expose sur 750 m² les découvertes de la mission archéologique italienne intitulée Projet Nasca, menée de 1982 à 2011. Leurs fouilles de la vallée du río Nasca, des sites voisins de San José, Pueblo Viejo, Estaquería et Cahuachi, et des vallées Usaka, Santa Clara et Jumana ont mis au jour de nombreux vestiges des cultures nazca et paracas. Les objets présentés sont réalisés dans des matériaux très variées ; parures en os ou coquillage, matés gravés, vannerie, textile ou encore céramique. On y trouve aussi des informations sur les pétroglyphes et géoglyphes de la région de Nazca. Un grand jardin de 1 600 m² reconstitue un site funéraire, un puquio (aqueduc semi-souterrain), le dessin global des lignes de Nazca et les peintures rupestres de Huayhua.
MUSÉE MARIA REICHE, SAN JOSE, NAZCA
Le musée Maria Reiche occupe depuis 1994 la maison où cette archéologue allemande a passé la majeure partie de sa vie, avant de s’éteindre à Lima en 1998, à l’âge de 95 ans. Elle avait élu domicile dans la commune de San José, située à égale distance de Palpa et de Nazca. Son habitation est isolée de quasiment 30 km de chacune de ces deux villes, afin de rester au plus près de ses chers géoglyphes, au niveau du kilomètre 421 de la Panaméricaine. Il est touchant de visiter son humble demeure, sa chambre, son bureau et son combi Wolkswagen dans lesquels elle cherchait inlassablement à sauvegarder et déchiffrer le mystère de ce site archéologique unique. Elle a été enterrée selon son désir au plus près des lignes à qui elle a dédié toute sa vie. On peut voir dans son jardin le mausolée où elle repose auprès de sa sœur Renata qui finançait en partie ses travaux depuis l’Allemagne, et l’avait rejointe une fois à la retraite.
CERRO BLANCO
La dune Cerro Blanco culmine à 2 078 m au-dessus du niveau de la mer, dans la vallée de Nazca. Plus haute dune du continent, elle fait partie des records du monde aux côtés de similaires formations de sable en Namibie, au Maroc et en Chine. Sa présence reste un mystère à un endroit où les sommets sont rocheux. Cerro Blanco est un spot de réputation mondiale pour pratiquer le sandboard ou surf des sables.
ICA
Ica est la principale ville du littoral du sud du Pérou. Entourée d’un impressionnant désert de dunes, elle occupe une oasis rendue fertile par la présence d’une rivière et de canaux d’irrigation précolombiens. La ville a été détruite à plus d’un tiers le 15 août 2007 par un séisme de 7,9 degrés sur l’échelle de Richter. Son musée régional apporte des éclairages sur les cultures qui se sont succédé dans cette zone, à partir des vestiges de céramiques, textiles et momies retrouvées dans la région. Chaque année au mois d’octobre, le grand pèlerinage du Seigneur de Luren attire des milliers de fidèles dans les rues de la ville, ornées pour l’occasion de la fête patronale de grands arcs et tapis de fleurs. L’eau de vie produite dès 1780 à Ica est devenue la boisson nationale du Pérou sous le nom de pisco. Des caves permettent dans la ville et ses alentours d’en comprendre les étapes de fabrication et d’apprendre à déguster les différentes variétés de pisco.
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LAGUNE DE HUACACHINA
La lagune de Huacachina est une surprenante oasis de 2 hectares. On peut y admirer de grands palmiers et une végétation tropicale au milieu du désert qui sépare la ville d’Ica de Nazca. Entourée de dunes hautes de plus de 100 m, elle est très prisée des amateurs de surf de sable ou sandboarding.
CHÂTEAU UNÁNUE
Le château Unánue est situé à 2 heures de route de San Vicente de Cañete, au niveau du kilomètre 146 de la Panaméricaine. C’est une extravagance architecturale de style mauresque néogothique, unique sur le continent. Elle fut commandée par José Unanue pour rendre hommage à son père Hipólito Unanue, scientifique qui joua un rôle fondateur dans l’indépendance du Pérou. Sa construction titanesque aurait coûté mille pesos d’or et duré de 1843 jusqu’à la fin du siècle. Les vitraux, marbres et ferronneries furent rapportés de Carrare en Italie. Suite à la réforme agraire établie le 24 juin 1969 par le gouvernement de Juan Velasco Alvarado Velasco, le château est abandonné à la négligence des ouvriers de la coopérative agricole de Cerro Blanco. S’ensuit le pillage de son mobilier et la disparition des essences rares de son jardin botanique. Classé Monument historique national le 28 décembre 1972, il est l’objet d’un modeste projet de restauration en 1999, qui n’a pas l’envergure suffisante pour avoir un réel impact. Le séisme du 15 août 2007 affecta sévèrement les fondations en ciment.
CHINCHA
Situé à 30 km au nord de Pisco, Chincha est le berceau de la culture afro-péruvienne issue des descendants des esclaves déportés d’Afrique par les colons espagnols comme main d’œuvre dans leurs grandes plantations de coton. Les hameaux voisins du Carmen et d’El Guayabo sont les derniers endroits du Pérou où les traditions africaines ont une influence dominante. Tous les 27 décembre, les populations fêtent la Vierge du Carmen avec les danses traditionnelles africano-péruviennes au rythme du cajon. Chincha est par ailleurs un des centres principaux de production du pisco. Au sud-ouest de Chincha, le site archéologique de la Huaca Centinela comporte une pyramide en adobe de 20 m de haut qui domine la vallée. On peut encore y observer quelques motifs d’oiseaux marins et scènes de pêches. Enfin, à 30 km à l’est de Chincha, de l’autre côté de la quebrada des couleuvres, le site archéologique d’Huancor renferme des centaines de pétroglyphes gravées anthropomorphes et zoomorphes sur les bords du río San Juan.
ÎLES BALLESTAS
Les Îles Ballestas sont accessibles en bateau, depuis le nord de la baie de Paracas. Cet archipel offre un point de vue privilégié sur l’immense géoglyphe de 200 m du Candélabre. Elles sont situées en dehors de la réserve, pour permettre l’exploitation du guano, mais elles bénéficient de la protection de son environnement direct, et sont dotées d’une belle variété de faune marine et d’oiseaux. Les courants froids d’Humboldt qui traversent cette portion de l’océan Pacifique l’enrichissent de planctons et de micro-organismes qui attirent une grande diversité de poissons, ainsi que le manchot de Humboldt. Toutes sortes d’oiseaux nichent sur les rochers des îles tandis que les lions de mer s’affrontent pour marquer le territoire de leurs harems le long des plages rocheuses. Tout le long de la traversée, des dauphins peuvent venir jouer avec le bateau.
PARACAS
Paracas se compose d’un village de pêcheurs agrémenté d’une station balnéaire. Situé à 22 km au sud de Pisco, il s’étend à l’est de la baie de Paracas, au nord de la Péninsule. Son nom signifierait en Quechua pluie de sable, suite aux fréquentes bourrasques de vent qui emportent le sable fin des plages. Le climat est désertique, caractérisé par un ensoleillement quasi permanent et une forte amplitude thermique, de 10°C la nuit à 30°C le jour. C’est sur cette côte que les six navires du général José de San Martín auraient débarqué le 7 septembre 1820, point de départ de l’indépendance du Pérou. Une légende raconte d’ailleurs que ce sont les flamants roses de la côte qui auraient inspiré au Libertador les couleurs du drapeau du Pérou. Toute la péninsule compte en effet une riche faune marine, protégée par une réserve naturelle.
Réserve de Paracas
La réserve nationale de Paracas s’étend sur 335 000 hectares, dont 35% de terre ferme répartie entre continent et îles, et 65% de mer. Créée en 1975 pour protéger la faune et la flore du littoral semi désertique, elle est à ce jour le seul sanctuaire de la frange maritime et côtière péruvienne. Elle permet d’observer une grande diversité d’oiseaux migrateurs et marins (flamants ou manchots de Humboldt), de mammifères marins (dauphins roses, lions de mer ou loutres marines), toutes sortes de poissons et 200 types d’algues et de planctons. Son isthme offre un beau point de vue sur les plages de sable beige à Yumaque ou rouge à Santa María. Sa formation rocheuse façonnée par l’érosion est appelée la Cathédrale en raison de sa forme concave qui évoque une coupole. La réserve renferme aussi le géoglyphe du Candélabre au nord-ouest de la plage de Paracas. Gravés à la surface de la roche claire sur des centaines de mètres, ces sillons sont sans cesse enfouis partiellement sous le sable, et à nouveau dégagés par le vent qui reste puissant toute l’année dans cette zone.
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TAMBO COLORADO
Tambo Colorado est l’un des plus grands sites archéologiques du littoral sud péruvien, et l’un des plus importants exclusivement construit en adobe. Il est située à une heure de Pisco, sur la route Libertadores, à 40 km de la Panaméricaine. Ses divers édifices ont été agencés au XVe siècle autour d’une place centrale, selon l’urbanisation traditionnelle des Incas. On peut identifier diverses demeures de fonctionnaires de l’empire, un temple du Soleil et le palais de l’Inca. L’architecture est caractérisée par un enduit jaune et rouge, et de nombreuses fenêtres trapézoïdales qui ponctuent les parois d’adobe. Phénomène original dont l’explication reste assez mystérieuse, on peut observer une série de trous d’un mètre de diamètre entre Tambo Colorado et le village de Humay.
PISCO
Située au bord du Pacifique, à 235 km au sud de Lima, la ville de Pisco a d’abord été le centre historique de la culture Paracas. Plusieurs fois détruite par des tremblements de terre puissants, dont le dernier remonte à 2007, la ville a vu son patrimoine historique s’amoindrir. Elle fait néanmoins office de camp de base pour explorer les richesses naturelles ou archéologiques de la zone ; la baie de Paracas, les îles Ballestas, le célèbre Candélabre creusé dans la roche, la lagune d’Ica ou encore les caves de Pisco de Huacachina. Elle a donné son nom à la célèbre boisson péruvienne produite dans la région, et de nombreuses bodegas proposent des visites et des dégustations de Pisco. Son pittoresque embarcadère San Andrés témoigne de l’activité de pêche depuis la fondation de la ville en 1640, à laquelle vient aujourd’hui s’ajouter le tourisme.
CERRO AZUL
Cerro Azul est une des stations balnéaires de l’océan Pacifique que longe la Panaméricaine, non loin de Lima. Sa plage est particulièrement prisée par les surfeurs, pour ses belles vagues tubulaires. La saison la plus agréable s’étend de janvier à avril, les autres mois de l’année s’accompagnant souvent de bruine. On trouve quelques vestiges anciens dans la localité, avec la forteresse de Tinajeros édifiée par la culture huarco, supplantée par la forteresse de Cerro Azul de l’Inca Pachacutec, détruite à son tour par les colons espagnols qui y bâtirent le vieux port. Suite à une forte croissance économique liée à l’exportation de sucre, Cerro Azul a connu son apogée en 1870 avec la construction d’une ligne de train pour relier directement au port les plantations de coton de la province de Cañete. Il fut aussi en 1899 le premier lieu d’immigration japonaise.
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