Animaux des Andes péruviennes : paresseux, ours à lunette, lama…

Le pays abrite plusieurs espèces mythiques : le lama, la vigogne, l’ours à lunettes ou le paresseux.

 

Le lama (Lama glama)

Le lama

Le lama est le camélidé andin le plus connu. Il se subdivise en deux races, le chaku à poils plus courts, et le kara doté de la toison la plus fournie. Domestiqué il y a des milliers d’années par les civilisations précolombiennes, il est prisé pour son endurance et sa grande résistance aux conditions climatiques parfois difficiles dans les zones d’altitude. Il est utilisé pour le transport de charges, mais aussi élevé pour sa laine et sa viande savoureuse et très riche en protéines.

 

L’alpaca Huacaya (Vicugna pacos)

L’alpaca

L’alpaca est un camélidé un peu plus petit que le lama. Très apprécié pour sa laine et sa chair, il est élevé dans de nombreuses régions de Bolivie et du Pérou. Il en existe deux races dont l’Huacaya à la toison courte et frisée. Sa gamme chromatique naturelle se décline du blanc au noir. La grande qualité de sa laine en fait un matériau de choix, réservé aux ouvrages de luxe des Incas jusqu’aux créateurs de haute couture actuels.

 

L’alpaca Suri (Vicugna pacos)

Alpaca Suri, Pérou

Après la vigogne l’alpaca Suri possède l’une des fibres naturelles les plus belles et les plus luxueuses au monde. Il est facilement reconnaissable grâce à son pelage constitué de poils longs et dont les caractéristiques sont très recherchées. En effet sa toison lisse et soyeuse possède la douceur du cachemire et la brillance de la soie. Contrairement à l’alpaga Huacaya il préfère les  basses altitudes.

 

La vigogne (Vicugna vicugna)

La vigogne

La vigogne est le plus petit et le plus élégant des camélidés d’Amérique du Sud. Sauvage, il vit en liberté sur l’altiplano andin entre 3 700 et 5 000 m d’altitude, où les communautés locales prélèvent sa laine considérée comme la plus fine et la plus précieuse au monde. Une écharpe en laine de vigogne peut valoir jusqu’à 1200 euros. Il a failli disparaître à cause de sa chasse intensive au XIXe. Des règles strictes préservent aujourd’hui son espèce.

 

Le guanaco (Lama guanicoe)

Le guanaco

Le guanaco est un camélidé sauvage un peu plus grand et fort que le lama. Aujourd’hui protégé par des normes internationales, il n’existe qu’à l’état sauvage dans l’altiplano andin. Il peut parcourir de très grand territoire et s’adapte à différents climats : sec, humide, semi-aride. Il réparti les graines grâce à ses déjection et occupe ainsi une place importante dans l’écosystème. C’est en essayant de le domestiquer que les habitants des Andes ont créé le lama, dont il est ainsi l’ancêtre.

 

L’ours à lunettes, oso andino ou jukumari (Tremarctos ornatus)

L’ours à lunettes

L’ours à lunettes, aussi appelé ours andin, est le seul de sa race en Amérique latine. Il vit sur les hauts plateaux du flanc occidental de la cordillère des Andes et dans les bassins amazoniens du Pérou au Nord de l’Argentine. Proche du panda géant, il mesure 1,3 à 1,9 m de haut pour un poids de 80 à 140 kg. Sa fourrure est noire ou châtain foncé et rêche. Il a un museau blanc, et des taches blanches autour du nez et des yeux. La longueur de ses griffes et l’implantation de poils entre les 5 doigts de chacune de ses pattes lui permettent de grimper facilement aux arbres. Il vit de manière essentiellement solitaire. Il est omnivore, et il lui arrive de se nourrir d’insectes, poissons, rongeurs ou même camélidés. Mais il préfère les fruits, racines, écorces, feuilles et champignons la plupart du temps. Très respecté par les communautés indiennes locales, il n’était pas chassé avant la colonisation. Aujourd’hui prisé pour sa viande, sa fourrure et sa graisse, il est menacé d’extinction avec la déforestation massive que subit son milieu naturel. Le dernier recensement a dénombré 18 250 ours à lunettes en 2004, la plupart au Pérou, en Colombie, en Bolivie, en Equateur et au Venezuela.

 

Le renard des Andes de Magellan (Lycalopex culpaeus)

Le Renard de Magellan

Le renard des Andes, ou renard de Magellan, est le second plus grand canidé d’Amérique latine, et peut atteindre 92 cm de long pour 14 kg. Il a tête, les flancs et les pattes rousses, mais le ventre et la gueule blancs. Son dos et sa queue sont gris rayés de noir. Il vit dans la cordillère andine du Pérou, du Chili et d’Argentine. Solitaire, il règne sur son territoire de chasse qui varie selon la région. C’est un omnivore qui se nourrit de petites proies comme les oiseaux, les lapins, de petits mammifères et de reptiles. Il a été chassé pour sa fourrure, mais aussi parce qu’il s’attaque parfois à des troupeaux de moutons.

 

Le renard gris d’Amérique, zorro gris (Urocyon cinereoargenteus)

Le renard gris d’Amérique

Le renard gris d’Amérique est aussi appelé le renard des arbres parce que c’est un des seuls canidés capable de grimper de branche en branche. Il est présent dans les forêts tempérées et tropicales sur tout le continent américain, depuis le Sud du Canada et l’Amérique du Nord, jusqu’au Venezuela, la Colombie et le Nord du Pérou. Il pèse entre 3 et 7 kg pour une longueur de 53 à 81 cm. Il a une queue de 27 à 44 cm, une petite crinière et une bande centrale gris foncé sur le dos. Noir à la naissance, son pelage devient gris moucheté de blanc et noir à l’âge adulte. Il a les flancs, le ventre, le menton et les pattes blancs crème, et la nuque fauve. Il vit en couple dans les bois, le plus souvent dans le creux d’un arbre jusqu’à 9 m de hauteur, mais parfois aussi dans d’anciens terriers. Nocturne, il mange insectes et petits mammifères, fruits et graines suivant les saisons.

 

Le pécari à collier, sajino (Pecari tajacu)

Le pecari à collier

Le pécari à collier est un petit sanglier amazonien qui vit en groupe de plusieurs centaines. Il est présent en Amérique du Sud, en Amérique centrale, au Mexique et au sud des États-Unis. Son pelage est brun gris, avec un collier de poils plus clairs autour du cou. Il se nourrit principalement de feuilles et de fruits tropicaux, mais sait survivre en milieu moins accueillant avec des plantes, racines, tubercules et graines. Il consomme aussi les protéines des larves, insectes, amphibiens et reptiles.

 

Le paresseux, perezosos (Bradypus tridactylus)

Le paresseux

Le paresseux est un mammifère arboricole particulièrement lent d’Amérique tropicale, avec une vitesse moyenne de déplacement de 10 m/minute. Il passe 10 h/jour à dormir suspendu aux arbres, à l’envers. Chacune de ses 4 pattes est munie de 3 longues griffes, qui lui permettent de s’accrocher fermement aux branches. Ses 9 vertèbres cervicales lui assurent une rotation de la tête de 270 degrés, afin de surveiller son environnement sans avoir à se mouvoir. Il se nourrit de feuilles coriaces qu’il mâche longuement avec ses 18 molaires. Il a le pelage verdâtre à cause d’une bactérie chlorophyllienne. Son métabolisme digestif est deux fois plus lent que celui des autres mammifères, et sa température n’est que de 23 à 32 °C. Très vulnérable au sol, il ne descend de son arbre qu’une fois par semaine pour faire ses besoins, qui peuvent peser jusqu’à 1/3 de son poids. Il peut vivre 30 à 40 ans. Animal mythique, il est souvent cité dans les légendes indigènes ou dans des livres comme « Le Vieux qui lisait des romans d’amour » du Chilien Luis Sepúlveda.

 

Le cerf des marais, pukú guazú (Blastocerus dichotomus)

Le cerf des marais

Le cerf des marais est le plus grand cervidé latino-américain, et peut peser jusqu’à 150 kg. On le reconnait à son pelage brun rosé et ses bois de 60 cm de long. Herbivore nomade, il est à l’aise dans les zones marécageuses et ne vit pas en horde. C’est une espèce menacée qui est protégée dans le parc national péruvien Bahuaja-Sonene.

 

Le pudu (mapudungun püdü)

Le pudu

C’est le plus petit cervidé du monde, avec la taille d’un lièvre. Son habitat originel est la forêt humide des zones tempérées d’Argentine et du Chili jusqu’au Sud du Pérou. Il est en voie de disparition à cause de sa vulnérabilité devant les chiens et les chasseurs. Il subsiste notamment au Sud du Chili, dans la région de l’île de Chiloé. Il se réfugie souvent dans les sous-bois et les forêts de bambous jusqu’à 3200 m d’altitude. Son corps mesure 60 à 85 cm et il a de courtes pattes, avec 25 à 43 cm de haut au garrot. Il a une fourrure aux poils durs bruns et roux. Les mâles ont des cornes pointues de 10 cm. Le petit pudu naît avec une taille de 15 cm de haut et 2 rangs de taches claires sur le dos. Animal nocturne, il se nourrit surtout d’algues et de feuilles. Natif d’Amérique du Sud, son nom vient du Mapudungun, la langue des Mapuches.

 

Le tamanoir, ou fourmilier géant (Mymercophaga tridactyla)

Le tamanoir, ou fourmilier géant

Le fourmilier géant est un mammifère insectivore. Il mesure environ 2 mètres  pour 30 à 40 kg. Il a une queue touffue brune et un pelage poivre et sel, ponctué de bandes noires bordées de blanc. On le reconnaît à ses griffes et son museau long et étroit qui lui permet de fouiller les nids d’insectes, surtout les fourmis et les termites. Il n’a pas de dents, mais peut déployer sa langue de 45 cm de long jusqu’à  3 fois par seconde pour attraper les insectes grâce à sa salive collante.

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