Yma Sumac

La chanteuse péruvienne s’est fait connaître mondialement grâce à sa voix exceptionnelle.

Yma Sumac

De son vrai nom Zoila Augusta Emperatriz Chávarri del Castillo, Yma Sumac a choisi son nom de scène d’après l’expression quechua Ima Sumaq, qui signifie belle jeune fille. Cette diva est née à Callao, dans la province de Cajamarca, le 13 septembre 1922. La légende raconte qu’elle descend en ligne directe du dernier Inca Atahualpa. Dès sa tendre enfance, elle s’exerce à imiter les chants des oiseaux, et développe rapidement une tessiture prodigieuse pour chanter très aigu. À 13 ans, son talent est repéré lors de la fête locale de l’Inti Raymi par un fonctionnaire du Ministère de l’éducation qui subventionne son envoi à Lima pour suivre les cours des plus grands.

Yma Sumac

En 1942, elle chante à la radio pour la première fois à 20 ans, l’année de son mariage avec le compositeur et guitariste Moisés Vivanco, qui n’aura de cesse de mettre en valeur sa voix par ses œuvres et l’organisation de tournées internationales. En 1944, elle enregistre ses premières chansons en Argentine sous le label Odéon, accompagnée par le groupe musical de 50 artistes dirigé par son mari, la Compañía Peruana de Arte.

En 1946, elle se produit à New York sous le nom de Trio Inca Taky formé avec son mari et sa cousine. Elle est rapidement produite par la maison de disque Capitol Records, qui détecte son originalité prometteuse. La sortie de son premier disque intitulé Voice of the Xtabay en 1950 consacre son talent, et lui ouvre les portes de la célébrité. Elle obtient la nationalité américaine en 1955, mais restera toute sa vie très attachée aux traditions culturelles précolombiennes du Pérou.

Yma Sumac

Elle connaît un succès international dans les années 50 grâce à sa voix unique. De baryton à soprano, elle chante sur 5 octaves et 3 notes dans sa chanson K’arawi, alors que nombre de chanteurs dépassent à peine 2 octaves. Elle a une maîtrise incroyable de sa voix, et arrive à laisser entendre une double voix dans Chuncho. Son titre Jivaro déploie toute l’originalité de sa musique qui mêle paroles quechuas à des trilles uniques, des sons gutturaux de la jungle et des rythmes de mambo.

Un de ses titres issu du folklore andin traditionnel, Ataypura, figure dans le film Le secret des Incas, tourné avec Charlton Heston en 1954. C’est le début d’une série de tubes, dont Mambo, qui séduit le monde en 1955 par ses rythmes afro-cubains. Sa réputation dépasse les frontières de son continent. En 1961, elle grave un disque avec l’Orchestre national du Bolchoï en URSS.

Yma Sumac

À son retour aux États-Unis, elle est moins demandée, et se consacre à des projets très originaux, comme le disque Miracles de de rock psychédélique gravé avec Les Baxter en 1971. En 1987, elle fait une célèbre reprise de I wonder, pour une compilation de mélodies célèbres des films de Walt Disney. Rien ne l’arrête, elle a presque 70 ans en 1991 quand elle enregistre un remix de Mambo ! à Berlin, avant une grande tournée européenne, marquée par un triomphe au Printemps de Bourges en 1992. En 1998, son thème Ataypura est choisi par les frères Coen pour leur film The big Lebowski. C’est la seule péruvienne à figurer dans le Hall of Fame d’Hollywood, près duquel elle repose. Elle est décorée par le gouvernement péruvien de l’Ordre du Soleil, lors de sa visite en 2006 à l’âge de 84 ans, avant de retourner aux États-Unis, où elle succombe à un cancer en 2008. Sa voix unique inspire toujours des générations d’artistes.

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