Simón Bolívar
Simón Bolívar est l’autre Libertador du Pérou, ainsi que de la Bolivie, la Colombie, l’Équateur, le Panama et le Venezuela.
Né le 24 juillet 1783 à Caracas au Venezuela dans une famille de l’aristocratie créole, Simón Bolívar Palacios est orphelin à l’âge de neuf ans. Il est élevé par le philosophe et écrivain Simón Rodríguez, qui influence considérablement son développement intellectuel. À 16 ans, il découvre à l’occasion d’un voyage une Europe bouillonnante des idées démocratiques. Il y épouse Teresa Toro, la fille d’un aristocrate de Caracas, qui meurt après leur retour au Venezuela sans lui avoir donné d’enfant.
De retour en Europe, il est initié dans la loge Lautaro ; les idéaux franc-maçon inspirent ses combats futurs et il s’y lie avec l’élite native d’Amérique du Sud. Considérablement impressionné par Napoléon, il sent venir le déclin de la monarchie espagnole et décide de lutter pour l’émancipation de sa terre natale.
Il s’engage en 1810 avec passion contre la gouvernance espagnole aux côtés de Francisco de Miranda. Ils parviennent à mettre en déroute les troupes royalistes à Boyacá et Carabobo. Bolívar est élu Président de la République de Colombie, qui s’étend sur les territoires du Venezuela et de la Nouvelle Grenade.
Il suit par la suite l’épopée de San Martín en prenant une part active importante dans la libération de l’Equateur, de la Bolivie et du Pérou. En effet, nommé autorité suprême par le Congrès péruvien le 1er septembre 1823, il est chargé de repousser l’avancée des troupes royalistes et achève ainsi le processus d’indépendance du Pérou. Son influence ne cesse alors de croître, au milieu de rivalités internes et de luttes de pouvoir. Le Congrès finit par destituer le Président le 18 février 1824 et donne les pleins pouvoirs à Bolívar avant de s’auto-dissoudre.
Le 6 août 1824, il inflige un premier revers important à la tentative de reconquête de l’armée du Roi d’Espagne à l’occasion de la bataille de Las Pampas de Junín. S’ensuit la bataille d’Ayacucho qui acte la chute définitive du vice-royaume du Pérou. Une fois les risques militaires écartés, Bolívar s’emploie à donner des fondations et une structure au nouvel État péruvien. Il institue notamment la Haute Chambre de Justice ainsi que des collèges bolivariens, comme le Collège national des sciences ou le Collège national de l’Éducation. Le Pérou lui doit également la création de la gazette officielle de l’État péruvien : El Peruano.
Il prend également des mesures libérales comme l’interdiction des travaux forcés ou la libération des esclaves ayant participé à l’effort de guerre. Par ailleurs tous les enfants d’esclaves naissent désormais libres. Il rédige par la suite une constitution qu’il cherche à faire approuver en 1826 par les collèges électoraux de province après avoir fait renouveler le Congrès par élection. Cette constitution le nommerait Président à vie. Bien qu’ayant fini par être adoptée, Bolívar finit par refuser le poste de Président à vie du Pérou et quitte le pays où il ne revint jamais par la suite. Son mandat prenant fin le 28 janvier 1827, il fut remplacé par Andrés de Santa Cruz à la tête du pays.
Il poursuivit son épopée politique en Grande Colombie dont il fut le dictateur du 17 août 1828 au 4 mai 1830. Atteint de la tuberculose, il meurt le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie.
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